La salubrité commence par la construction de toilettes pour les indiens les plus pauvres
En 2016, 75% des habitants des villages du projet Ayur n’avaient pas de toilettes. Ils étaient obligés de déféquer en plein air ce qui créé de graves risques de contamination des nappes phréatiques et des cours d’eau pendant la mousson. La situation est particulièrement dramatique pour les femmes qui vont faire leurs besoins très tôt le matin ou le soir pour ne pas être vues et risques dans le noir de se faire mordre par des serpents ou des scorpions et de se faire agresser. Les personnes âgés et les enfants en bas âge souffrent aussi de cette situation car ils doivent marcher plusieurs minutes pour sortir du village. Ceux qui ne peuvent pas se déplacer aussi loin font leurs besoins dans les rues, ce qui créé des odeurs et propagent des maladies.
Pour remédier à cette situation d’une priorité extrême, nous construisons des toilettes dans les villages du projet – des toilettes traditionnelles indiennes ou des toilettes à méthanisations qui permettent de transformer les excréments d’humains et de vaches en gaz pour la cuisson et en composte pour les arbres.
Nous avons pu commencer la campagne de construction de toilettes dès janvier 2017. Un an après, à Rajewadi par exemple, 67% des familles possédaient des toilettes, tandis que chez 7% d’entre elles, la construction était en cours. Nous devons continuer le travail de fond qui consiste à éduquer sur l’importance des toilettes, à identifier les besoins en aide pour leur construction et à fournir cette aide.
J’offre des toilettes à une famille qui est obligée de déféquer en plein air
100€
34€ après déduction fiscale
Je donne
Shital, 13 ans, heureuse d’avoir des latrines chez elle
Shital, 13 ans, est très contente d’avoir des latrines chez elle: elle nous a raconté qu’avant, elle se rendait aux toilettes soit très tôt le matin, soit pendant la nuit, et qu’elle n’y allait pas entre-temps, afin d’éviter qu’on puisse l’apercevoir, ce qui lui posait des problèmes intestinaux. L’épreuve était encore plus compliquée pendant la saison des pluies: en effet, il pouvait être dangereux de s’aventurer dans les champs boueux pour déféquer, car ils sont visités par les serpents et les scorpions. Elle nous a confié se sentir à présent plus en sécurité et plus propre.