Un échange culturel
It’s almost evening in the desert that surrounds the villages where Rain Drop operates. Shadows stretch across the ground as the sun sinks in the sky, while three teenagers wrangle over a bike – the winner scooting away in a cloud of dust. Nothing disturbs the relative peace. Nothing that is, except a teacher with big blue eyes almost two meters in height. He is enthusiastically imitating a rabbit, encouraged by the laughter of sixteen students from the French school in Delhi. It was a remarkable performance that attracted many curious eyes. Vincent, a biology teacher, and Cecile, a guidance counselor, successfully imitate a chimpanzee, zebra, and shark, before launching into a mélange of dances and waltzes with the fervor of a swimmer preparing for a 100m race. It was no ordinary day for the students of the French high school, as this was a trip to discover Rain Drop’s projects before returning to their more conventional classes in Delhi. 

Ce sont les yeux encore plein de sommeil que les collégiens sont arrivés le vendredi matin. Mais, après une nuit entière passée dans le train, pas le temps de se reposer: les élèves de l’école de Bargarh les attendent déjà avec impatiencte pour la première étape de cet échange culturel. En dépit de la barrière de la langue, c’est avec plaisir que tous les enfants ont partagé des chants, du thé et des goyaves. Après une nuit de repos bien mérité, place aux travaux pratiques ! Si les filles étaient parfois quelques peu réticentes, les garçons se sont montrés en revanche plein d’enthousiasme à l’idée de mélanger de l’eau et de la bouse de vache pour fabriquer du compost dans la pépinière de Ramesh.
La journée suivante fut également pleine de découvertes : après avoir visité les villages avec lesquels travaille Rain Drop, toute la classe a pu découvrir Paranubaba. Ces cascades naturelles, à quelques minutes en rickshaw, abrite un authentique baba (un sage), qui s’est fait un plaisir de répondre aux questions des élèves. Le temps est passé beaucoup trop vite : Martin, Barbara, Amaya et tous les autres sont repartis à Delhi en emportant dans leur valise un pot de Devaduth chacun, et la certitude de revenir très vite, « mais au moins une semaine, parce que trois jours, c’est trop court ! »
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